Cartel mural à sonnerie au passage et à la... - Lot 205 - Chayette & Cheval

Lot 205
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
Cartel mural à sonnerie au passage et à la... - Lot 205 - Chayette & Cheval
Cartel mural à sonnerie au passage et à la demande et à réveil, signé ‘Robin à Paris', vers 1775. Cadran en émail blanc, chiffres romains pour les heures, arabes pour les minutes, aiguilles en laiton doré, ciselé et ajouré ; mouvement à platines, piliers cylindriques, échappement à ancre, balancier simple, suspension à fil de soie, répétition par tirage avec mobiles à l'extérieur, sonnerie sur timbre par deux marteaux ; caisse en bronze doré ciselé et ajouré d'une composition symétrique à guirlandes et feuillages surmontée d'une urne. Le mécanisme du réveil n'a jamais été monté. H. 44 cm. D'un parcours atypique grâce à l'aisance de sa famille, au mécénat de la famille royale, mais aussi à ses propres talents, Robert Robin (1742-1799), devient l'un des horlogers les plus à la mode à la fin de l'Ancien Régime, produisant des horloges classiques de grande qualité (comme ici), en parallèle de créations plus originales. Horloger du Duc de Chartres en 1779, il devient Horloger du Roi en 1782, et accumule les titres par la suite: Horloger de Monsieur en 1785, Horloger de la Reine en 1786 ; Horloger de la République en 1794 et Horloger du Directoire en 1796. Voir Jean-Dominique Augarde, Les Ouvriers du temps..., Genève 196, 391 ; Hélène Fima, Robert Robin, un horloger de la cour de Louis XVI à l'aube de la Révolution française, Horlogerie ancienne, Revue de l'AFAHA, 67 2010, 7-33. Les bronziers Robert et Jean Baptiste Osmond figurent parmi les fournisseurs réguliers de Robin pour ses caisses. On peut très vraisemblablement leur attribuer la caisse de notre pendule. En effet, elle présente une grande similarité avec une caisse signée ‘Osmond' autour d'un mouvement de François Ageron, anciennement proposée à la vente par Jonathan Snellenburg, New York, d'une part, et son décor se retrouve d'autre part sur d'autres caisses de pendules signées ou attribuées à Osmond. Voir Pierre Verlet, Les Bronzes dorés français du XVIIIe siècle, 1987, 219, 426.
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